Le foyer
Foyer,ô cher foyer, combien grands sont tes charmes !
Quel attrait pour un coeur qui s'est vraiment donné !
Quel repos ! c'est la paix à travers les alarmes.
C'est la fraicheur du soir après un jour d'été.
Foyer, nid familial que tout âme désire.
Tu fais vibrer le coeur d'espérance et d'amour.
Laisse-moi te chanter encore sur ma lyre.
Et croire en ta beauté, si réelle toujours.
Foyer,abri divin, objet de nos tendresses.
Unissant en un seul deux coeurs prédestinés;
Sois l'autel où l'amour apaise les détresses,
Émanant de ton sein les plus douces clartés.
Foyer, sois le berceau qui voit l'enfant paraître.
Semant autour de lui la joie et le bonheur,
Répandant chaque jour sur un cher petit être
Les trésors infinis contenus dans ton coeur.
Et plus tard, dispersés par la vie implacable,
Les enfants éloignés reviendront tour à tour,
Retrouver au foyer la joie inexprimable
Des souvenirs bénis de leur premier amour.
L'ombre du soir descend sur toute vie humaine,
Et le vide parfois s'installe pour jamais.
Le souvenir demeure, adoucissant la peine,
Car au ciel le regard s'élance désormais.
Foyer, clarté d'amour vers qui notre âme aspire,
Si tu n'es trop souvent qu'un beau rêve envolé
Notre coeur vers son Dieu plus ardemment soupire.
Anticipant déjà la céleste Cité.
Oui, c'est là le foyer réel, vivant, intense.
Dont le foyer humain n'est qu'un pâle reflet,
Où le coeur incompris savoure par avance
L'Idéale splendeur de son divin Sommet.
Fleur Cévenole.
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